Un épisode beaucoup plus lent, et très contemplatif, mais pour ma part plus prenant et intéressant que ne l'a été le début de la saison 2, dans le sens où il dégage quelque chose de très profond, de très doux (notamment du côté de June), tout en nous exposant la brutalité de Gilead sous un autre jour. Un excellent épisode donc, un peu sous-estimé.

Evidemment, lorsque l'on passe d'un des épisodes les plus intenses à un épisode plus calme, il y a un peu de déception. Néanmoins, la partie sur Emily rend l'épisode meilleur qu'il ne pourrait l'être.

Alexis Bledel joue son rôle, que ce soit dans les flashbacks ou bien dans les Colonies. Par ailleurs, quelle magnifique première scène pour nous montrer ces fameuses Colonies ! Il y a des jours où les séries rivalisent avec le cinéma, et The Handmaid's Tale montre quasi à chaque fois qu'elle en est une des premières représentantes. De plus, il y avait vraiment une ambiance "guerre mondiale", que ce soit dans les couchettes ou les travaux forcés, ce qui donne tout de suite le ton de cette partie de Gilead. Et la fin montre toute la dureté de ce monde, et je suis un peu comme Galax, chamboulé du choix d'Emily. Et en cette période trumpienne de séparation d'enfants et de mères, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un énorme pincement au coeur à l'aéroport.

Malheureusement, la partie de June m'a ennuyé. Je n'aime pas Nick, donc forcément, c'était quasi couru d'avance. Néanmoins, la fin est très belle, et fait une bonne boucle avec la fin de l'épisode précédent.

Bonne suite, je suis vraiment emballé par le mouvement induit dans le show.

J'espère intimement une échappée réussie de June, et une intrigue au Canada avec un peu plus de hauteur. Je doute que cela sera le cas mais bon... laissons nous surprendre !

Forcément, cet épisode était moins intense que la reprise. Mais pour autant, je l'ai quand même trouvé excellent.

On aborde une nouvelle facette de la série avec la découverte des colonies et les règles qui les régissent. L'actrice qui joue Emily est d'ailleurs très douée, qu'il s'agisse de son rôle dans le présent ou dans le flashback (cette scène déchirante à l'aéroport, bordel).

La partie sur June est forcément un peu plus molle, ce qui reste cohérent puisqu'elle ne fait rien d'autre... Qu'attendre. Pourtant, ces scènes sont intéressantes, à mi-chemin entre sa vie de servante et son ancienne (cf. l'épisode de Friends).

Ce nouveau format d'intrigues partagées me plaît beaucoup et donne une belle dynamique à la série. J'espère qu'on va continuer en ce sens.

Même si ça reste The Handmaid's Tale avec toutes ses qualités, je me suis un peu ennuyée devant ce 2ème épisode.

La faute à une réalisation trop sombre je crois ; toutes les parties du présent (June dans l'entrepôt et Emily dans les colonies) étaient parfois limite illisibles.

Je suis heureuse par contre qu'on en sache un peu plus sur le passé d'Emily, et j'ai hâte de savoir où cette fuite va mener June.

Forcément après l'intensité du premier épisode, on ne peut être qu'un peu déçu par cette suite.

Néanmoins les passages sur Emily sont géniaux.

Ceux sur June moins, mais cela pose les jalons de sa fuite et nouvelle vie...

La réalisation, le jeu des acteurs restent superbes.

Cette seconde saison casse la routine installée l'année dernière (et c'est tant mieux), en nous emmenant dans de nouveaux endroits, avec une nouvelle attention portée à d'autres personnages.

Ici, on suit June et Emily en parallèle. J'ai adoré toute la partie avec cette dernière, que l'on n'avait pas vraiment eu le temps de connaître en première saison. Alexis Bledel est formidable, et ses scènes flashbacks autant que celles dans le présent sont très réussies (et on découvre les Colonies).

June se retrouve entre deux mondes, forcée de se cacher dans un endroit où elle peut sentir la mort qui est passée par là mais aussi redécouvrir des éléments de sa vie d'avant (boire un café, regarder Friends [<3<3 et en plus cette scène mythique!], faire l'amour).

C'est difficile de savoir quelle direction prend la série, mais je pense que suivre plusieurs intrigues est la clé pour garder un rythme et une forte intensité.